vendredi 9 décembre 2016

CAN : et la fête fut belle…


On vous l’avait promis : la CAN féminine de football Cameroun 2016 allait être une fête. La fête du Cameroun au football africain ; l’hommage de l’Afrique au Cameroun du football, pour ce que ce pays a donné et représente pour le football africain. Et en effet, la CAN au Cameroun a été une fête, une belle fête, tout le monde en convient.

Certes, le Cameroun n’a pas remporté le trophée. Mais cela n’enlève rien à la beauté de l’événement que l’Afrique du football a vécu en terre camerounaise, de la cérémonie d’ouverture, le 19 novembre dernier, à la finale en apothéose, quinze jours plus tard. La présence de M. Paul Biya, le chef de l’État camerounais, et son épouse Chantal Biya ; la qualité des infrastructures sportives et d’accueil, la qualité et la beauté des spectacles donnés à voir en ouverture et à la clôture de ces quinze jours de football féminin, de l’avis général, le Cameroun a placé la barre haut, très haut même.

Les délégations des pays qui ont pris part à la phase finale de la CAN féminine, les officiels de la Confédération africaine de football (CAF), ainsi que la presse nationale et internationale qui a couvert la compétition, tout le monde est d’avis que cela ne s’était jamais vu auparavant depuis le lancement de ce tournoi de football il y a une vingtaine d’années : engouement populaire, engagement des autorités du pays, qualité du spectacle et de l’organisation, etc.

On ne pouvait pas imaginer que le football féminin pouvait susciter un tel intérêt, un tel engouement, entend-on dire ici et là. Le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, en particulier, d’une capacité de 40 000 places, à chaque match pratiquement, a fait le plein d’œuf. Le Cameroun, à l’occasion de cette 10e CAN, a donné ses lettres de noblesse au football féminin.
Les officiels de la CAF sont ravis et, en même temps, ils espèrent que le cap sera maintenu pour les prochaines éditions.

Ce faisant, le Cameroun a projeté aux yeux du monde, l’image d’un pays jeune, un pays qui vit ; un pays où il fait bon vivre. On a entendu des étrangers dire qu’ils ont beaucoup apprécié leur séjour au pays de Paul Biya, et ont promis de revenir pour profiter des richesses, des opportunités qu’il offre.
Maintenant, on attend 2019. Paul Biya a promis que le Cameroun fera encore mieux. On peut lui faire confiance.

Moane Ehindi

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