mercredi 19 octobre 2016

Les lauriers du président Paul Biya


On l’aime ou on ne l’aime pas, toujours est-il que Paul Biya, le chef de l’État camerounais, ne laisse personne indifférent. Mieux, il force le respect. Il n’y a qu’à voir comment ses compatriotes et même des institutions étrangères ou internationales lui dressent des lauriers. La Fondation Issa Hayatou, Organisation non gouvernementale (ONG) qui porte le nom du président de la Confédération africaine de football (CAF), lui a décerné le 10 octobre 2016 son trophée 2015 pour récompenser ses innombrables efforts en faveur de la paix dans son pays et au profit de toute l’Afrique.


Pour porter leur choix sur le président Paul Biya, les membres du jury de ce prix ont cité, entre autres raisons, « la grande stabilité depuis plusieurs décennies et la prospérité que connaît chaque jour son pays ; la parfaite harmonie dans laquelle vit son peuple ; sa grande expérience de la bonne gouvernance d’État qui a permis à son pays d’enregistrer de réels espoirs d’émergence ; la liberté d’expression ; la protection de la vie humaine et la libre circulation des personnes et des biens ; le bon fonctionnement des institutions de la République qui rassure les partenaires au développement de son pays ; la récupération de Bakassi par la force du dialogue dont il possède seul le secret ; sa détermination pour la paix dans son pays et dans la région des Grands Lacs, etc.»

Autre distinction récente décernée au chef de l’État camerounais,  le Njawe Prize de la non-violence et de la paix. La récompense porte le nom du fondateur du quotidien camerounais Le Messager, décédé dans un accident de la voie publique aux États-Unis en juillet 2012, et considéré à tort ou à raison, comme un des plus virulents détracteurs du président Biya. Voici ce qu’en dit Jules Njawe, le fils du défunt journaliste : « Je ne vois pas d'objection à ce que Biya reçoive un prix qui est en accord avec son mérite, fût-il à la mémoire de Njawe. Voyez-vous: la résolution du conflit de Bakassi, par le président Biya inspire aujourd'hui les Nations Unies quand il s'agit de régler pacifiquement les conflits frontaliers dans le monde. On peut ne pas s'accorder sur les questions de gouvernance, mais nous devons faire montre d'objectivité et reconnaître que sur les questions de paix et de non-violence, le président Biya a fait ses preuves ».

L’édition 2011 du Forum Économique de l’Afrique gagnante du CIMA, tenue à l’hôtel Méridien de la Porte Maillot à Paris, était dédiée au Président Paul Biya du Cameroun qui s’est vu décerner un Prix Spécial pour la Paix.

Pour la dextérité et la manière édifiante avec lesquelles il a géré le conflit frontalier Cameroun-Nigeria (la presqu’île de Bakassi), le président de la République a reçu des mains de l’ancien président sud-africain Thabo Mbéki, le Prix spécial de l’UPA de ‘’la Résolution pacifique des conflits’’, le 6 juin 2015 au palais de l’Unité à Yaoundé.

Ce sacre de l’UPA, présidée par le Camerounais maître Akéré Muna, intervient au lendemain des félicitations de l’Union africaine (UA) adressées au chef de l’État camerounais, pour la résolution singulière du différend de la péninsule de Bakassi. Une résolution pour laquelle bon nombre d’observateurs pensent que Paul Biya et son homologue nigérian méritaient le Nobel de la paix.

Paul Biya, apôtre de paix, cela est incontestable.

Moane Ehindi

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