L’Afrique du football au Cameroun

L’Afrique du football a rendez-vous au Cameroun. D’abord dès ce 19 novembre 2016, à l’occasion de la CAN féminine. Sept pays, le Nigeria, le Ghana, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Zimbabwe et le Mali, se joignent au pays hôte, le Cameroun, pour disputer la 10e édition de la coupe d’Afrique des nations de football. La compétition, qui va durer 15 jours, va se dérouler à Yaoundé, la capitale politique du pays, et à Limbe, une ville secondaire située dans la région du Sud-Ouest, sur la côte atlantique.

Paul Biya, 34 ans de pouvoir… Regard vers l’avenir

Ce  6 novembre 2016, Paul Biya, le chef de l’État camerounais, célèbre ses 34 ans à la tête du pays des Lions indomptables. Une certaine opinion, notamment à l’étranger, ne voit pas toujours d’un bon œil cette longévité au pouvoir. À ses yeux, le Cameroun ne serait pas un bon élève de la démocratie. Et pourtant, ce pays semble avoir fait tout ce qu’il faut pour favoriser l’expression démocratique : le pluralisme politique y est une réalité. On y dénombre une centaine de formations politiques officiellement reconnues, une bonne dizaine de partis représentés à l’Assemblée nationale ou au Sénat, gérant des communes ou occupant des sièges de conseillers municipaux dans un certain nombre de municipalités à travers le territoire national. Des élections présidentielles, législatives et municipales, auxquelles prennent part nombre de partis politiques, y sont régulièrement organisées. Les libertés individuelles et politiques ne souffrent d’aucune restriction. La liberté de la presse et la liberté d’expression, en particulier, sont ici une réalité indiscutable. On pourrait citer d’autres marqueurs de la démocratie. Mais ceci reste « insuffisant » aux yeux des critiques du régime de Yaoundé pour qui tout cela n’est rien tant que Paul Biya n’aura pas cédé le fauteuil présidentiel.